| 12 milliards d’euros : c’est le montant des retards de paiement et impayés en France. C’est la première cause de faillite des entreprises. Pour limiter ce risque, il existe une solution : l’assurance-crédit, qui offre trois services particulièrement utiles.
Minimiser les risques de défaut de paiement
Lorsque vous souscrivez une assurance-crédit, elle intervient d’ores et déjà en amont, en lançant une enquête sur la santé financière de vos prospects. Cela permet d’évaluer les risques de retard de paiement et de non-paiement, et ainsi de prendre une décision : avez-vous vraiment intérêt à faire affaire avec eux ? Si vous décidez que oui, cette évaluation continuera tout au long de votre collaboration avec le client, et en cas de changement dans sa situation, positif ou négatif, le contrat d’assurance sera réévalué : votre assureur peut revoir la garantie à la baisse, voire ne plus garantir ce client en particulier si la situation s’est dégradée.
Déléguer les relances
En cas de facture impayée, si vous avez souscrit une assurance-crédit, vous devez en informer votre assureur. C’est alors lui qui s’occupera des relances et des procédures de recouvrement, d’abord amiables puis contentieuses. Ce sont des démarches qui prennent du temps, en particulier si vous êtes une petite entreprise qui n’a pas de service dédié. Avoir un assureur expert de ces questions vous permet de vous concentrer sur votre cœur de métier pendant que l’assureur met tout en œuvre pour que les factures finissent par être payées. Si l’assureur réussi à récupérer les sommes concernées, en totalité ou en partie, alors vous pourrez percevoir l’intégralité du montant récupéré.
Être indemnisé en cas de non-paiement
Si, malgré les précautions prises par l’entreprise et par l’assureur, le client ne paie toujours pas, le fait d’avoir souscrit une assurance-crédit vous protège malgré tout. En effet, là où, sans assurance, vous devriez tout simplement vous passer de la somme et risquer de gros problèmes de trésorerie, avec une assurance, vous êtes indemnisé par l’assureur, ce qui limite les pertes. Le montant de l’indemnisation dépend des conditions du contrat : s’il s’agit d’un client dénommé auprès de l’assureur, vous pouvez percevoir jusqu’à 90 % du montant de la facture impayée. Dans le cas contraire, l’indemnisation oscillera entre 65 % et 80 %.
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